Présentation

Samedi 29 mars 6 29 /03 /Mars 22:54

Lorsque j'avais seize ans, j'ai rencontré un garçon de trois ans mon aîné dont je suis tombée très amoureuse. Il va sans dire que depuis que j'ai rencontré mes Propriétaires les choses sont devenues claires et donc que cette relation appartient au passé. Néanmoins j'y ai récemment repensé et avec le recul j'ai tout de même l'impression que la soumission que je recherche était déjà présente quelque part en moi, même si bien sûr mes Dominants, et surtout mon cher R., ont levé le voile de mes désirs et en ont fait naître beaucoup d'autres, sans oublier que je me suis aperçue qu'on ne pouvait décemment pas être la soumise de n'importe qui.
Enfin toujours est-il qu'à l'époque je vivais dans l'optique qu'il ne fallait pas "passer à l'acte" trop rapidement pour espérer vivre une relation sérieuse ( ce que je désirais absolument à ce moment-là ). Donc obsédée par le sexe que je suis ( Depuis quand? Je ne sais même plus ), j'avais tenu dix jours. Je découvrais et j'en redemandais.
Mais je me suis vite ennuyée. Je crois d'ailleurs n'avoir jamais cessé de me caresser avec fréquence et assiduité, ce qui avait le don de vexer mon ancien amoureux, qui n'ignorait pas mon goût pour les plaisirs solitaires et cela même juste après avoir joué avec lui.
Toujours est-il que j'avais envie de m'amuser, mais il refusait d'accéder à mes demandes. Je me rappelle des mots crus qui s'échappaient de la jeune fille pas franchement innocente que j'étais, tels que "prends moi comme une pute" et j'en passe. Lui était limite choqué, m'aimant trop selon lui pour pouvoir me traiter ainsi. J'admets toutefois très volontiers qu'il n'y a rien de très élégant à s'exprimer ainsi, mais au fond ce n'était pas évident de lui faire comprendre ce que je voulais.
Enfin face à ce triste ennuie des moments sans imaginations, silencieux, malhabiles et plutôt courts ( enfin mon tort a tout de même été de simuler, mais difficile d'être cruelle avec quelqu'un qu'on aime ), je n'ai pas tardé à aller voir ailleurs.
Il l'a appris et quand il a vraiment eu le sentiment que je me moquais de lui ( au bout de combien fois?? ), m'a averti qu'à mon retour de la sortie avec ma classe au Chenaillet, il me giflerait.
J'avais peur mais à mon retour je l'ai tout de même suivi chez lui. J'ai détesté cette situation humiliante, à attendre la chose promise. Avec le recul j'aurais préféré refuser, car au bout du compte je n'avais fait que gentiment accepter ma punition. Cependant puisqu'il m'aimait apparemment trop pour me faire mal, le fameux coup a franchement eu des airs de caresse pour ne pas dire de farce, sauf qu'en eux-même l'acte et la situation m'avaient dégoûtée.
Du reste si je suis une personne plutôt affectueuse, j'aimais aussi beaucoup lui attribuer des surnoms pour le moins ridicules... or je ne m'explique toujours pas le choix de "mon petit chien". Il n'a pas apprécié et refusé que je l'appelle ainsi de nouveau.
Mais au fond j'ai fini par le traiter ainsi. C'était un ange avec moi, plié à mes quatre volontés. Je me revois encore passer mes nuits sur netechangisme ( merci à mes Propriétaires de m'avoir sortie de mon addiction à ce site totalement sordide ), à le gêner avec le pc puisqu'il essayait de dormir à côté, pour finalement me servir au lit le repas de midi qu'il m'avait gentiment préparé pendant que je dormais.
Je pense que beaucoup de filles auraient été heureuses d'avoir un copain aussi adorable... mais moi je m'ennuyais au possible. Finalement je l'ai quitté pour vivre quelques relations avec ou sans lendemain, mais toutes minables en tout cas, avant d'avoir la chance de Les rencontrer.
Aujourd'hui je me sens incomparablement mieux et cela même en dépit du manque d'Eux qui quelque part me gâche la vie. J'ai l'esprit au clair à présent, c'est déjà bien. Après mes cavalcades qui m'ont rendue de plus en plus malheureuse et renforcé un dégoût de moi-même qui était vraiment très présent, mes Propriétaires m'ont très vite réparée et pas plus d'un mois après notre première rencontre sur internet, j'ai cessé d'offrir mon corps au plus insipide crétin se trouvant sur mon chemin. D'ailleurs je dois dire que j'en suis très contente et que je trouve même cela très valorisant.
Au début je n'étais toutefois pas très emballée à l'idée que mes Propriétaires me réservent pour Eux seuls et j'espérais qu'Ils m'auraient offerte à toute une bande de mecs... C'est décidément fou comme j'ai changé du tout au tout, car désormais je considérerais comme un grand honneur le fait qu'I. et R. ne m'offrent pas ( en particulier à des hommes ) et j'en suis même arrivée à une véritable peur que cela arrive, notamment parce que cela me donnerait le sentiment que mon corps a été souillé et que mes Propriétaires ne pourraient nécessairement plus désirer me toucher ensuite.
Finalement j'en arrive à me demander si je suis totalement folle... mais peut-être suis-je simplement une "détraquée sexuelle" ( cf les propos de Pascal, un ami de mes Propriétaires que R. avait bien voulu me rapporter ).

Leur propriété, qui ne peut qu'approuver cette citation si justement vraie: " L'esclave a sa vanité, il ne veut obéir qu'au plus grand des despotes."

Par Votre Soumise - Publié dans : Mes réflexions
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