Offerte à Eux : le Journal d'une jeune soumise

Peut-être devrais-je avoir honte de le dire, mais tout à l'heure je me suis sentie très humiliée en accomplissant l'un des actes les plus banals qui soient.

En effet, mon père m'a confiée une tâche qui lui était à la base destinée. Ainsi, j'ai dû passer le balai, ce qui, il faut le dire, n'est pas très fréquent pour moi. Néanmoins, le balai en lui-même ne me pose aucun problème ( d'ailleurs depuis le temps que mes orifices sont laissés vacants, sa forme ergonomique aurait pu faire de lui mon grand ami, mais bien sûr il n'en est rien).

Ce qui m'a profondément gênée, c'est que c'est le trottoir que j'ai dû balayer. Je me suis évidemment raisonnée en me disant que cette situation était courante et qu'elle n'était pas choquante. Mais là, j'étais encore plus mal à l'aise qu'en string devant une assemblée d'inconnus qui nous observaient tous les trois en train de jouer.

Je trouve ça surréaliste, d'un œil distant et objectif, il semble bien difficile de comprendre pourquoi je suis terriblement gênée en jean sur le trottoir en étant armée d'un balai et au contraire heureuse comme un poisson dans l'eau face à une situation que bon nombre de femmes fuiraient avec horreur.

Franchement le fait que je sois comblée et fière entre les mains de mes Propriétaires est une évidence, mais je ne m'explique sincèrement pas le trouble que j'ai ressenti tout à l'heure. Du reste, je ne pense rien des gens qui balaient dans la rue, je ne trouve absolument pas que cet acte soit humiliant et j'espère que mon orgueil n'est pour rien dans la ridicule impression que j'ai vécu cet après-midi. ¨

Pourvu que mon ego ne soit pas aussi surdimentionné que mes réactions peuvent le supposer ( à tort!) car dans ce cas il s'agirait probablement d'une difficulté supplémentaire pour devenir un jour, éventuellement, une soumise à la hauteur de ce qu'I. et R. recherchaient.

Leur e., toujours déterminée à Leur être fidèle, soumise et dévouée