Je fête mes 20 ans aujourd'hui, sans mes Propriétaires, qui d'ailleurs sont loin de Paris pour assister à un concert.
Hier une amie me demandait ce qui me ferait vraiment plaisir pour mon anniversaire, mais si je savais très bien ce que je voulais, elle n'avait de toute façon pas la moindre chance de pouvoir
"m'offrir" mes Dominants.
Par ailleurs, cela fait déjà plusieurs jours que je suis préoccupée par cette journée, car je crains qu'I. et R. ne pensent pas à moi. Or s'Ils ne souhaitent pas me donner de nouvelles
aujourd'hui, je crois que je deviendrai de plus en plus pessimiste quant à la suite de notre histoire.
Je n'espère pas être convoquée chez Eux dans les prochains jours, tout ce que je désire c'est recevoir quelques lignes de Leur part. Leur dernier message remonte au 27 décembre 2007, mais
jusqu'alors il me semble avoir fort peu réclamé davantage d'attention de Leur part.
D'ailleurs je ne réclame pas non plus aujourd'hui. Je dis juste que ça me ferait mal qu'I. et R. soient indifférents à mon anniversaire. Je mentirais si je faisais comme si je m'en fichais alors
que depuis quelques nuits je multiplie les cauchemars nous concernant tous les trois, ce qui ne s'était jamais produit avec une telle fréquence.
Enfin maintenant il ne me reste plus qu'à surveiller mes mails, sauf que je m'attends tellement à ne rien recevoir que ça me ronge déjà depuis plusieurs jours. Donc je verrai bien, mais plutôt
que de me lamenter sur mon sort je veillerai surtout à ne pas laisser transparaitre mon désarroi devant ceux qui m'aiment et qui seront avec moi aujourd'hui.
Du reste si cela semble égocentrique de croire que mon anniversaire puisse compter pour mes Propriétaires, tant pis. Pour moi c'est important, je n'aurai 20 ans qu'une fois et je refuse de
prétendre pouvoir rester insensible à Leur silence.
Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent.
Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent.
Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent.
Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent. Ils me manquent.
J'avais envie de hurler qu'Ils me manquent, ça m'aura au moins un petit peu soulagée. Mais I. et R. me manquent vraiment beaucoup et quoi que je fasse, Leur silence et Leur absence, restent très
douloureux.
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Mes réflexions
En fait je dois reconnaître que si je n'avais pas ce soutien supplémentaire, ce serait encore plus difficile, notamment parce que parfois j'ai eu l'impression que cette situation était irréelle, comme si mes Propriétaires n'existaient pas... Mais heureusement mes divagations restent rares et mon Dieu et ma Déesse ne sont pas les fruits de mon imagination.
Du reste, ce soir c'est avec le plus grand plaisir que découvre un album dont s'est occupé mon Propriétaire, que je trouve soit dit en passant très agréable ( voire même assez excitant ).
Enfin mes Dominants ne cessent jamais de me frustrer et de me torturer en informant tout le forum des lieux où ils se trouveront, tel jour telle heure, aussi je ne serais même pas étonnée si un jour I. et R. me disaient qu'Ils auraient apprécié ma venue... Bon d'accord, là je rêve d'être désirée sans m'en rendre compte, mais au fond je sais parfaitement que mes Propriétaires, s'Ils voulaient vraiment me voir, ne passeraient pas par quatre chemins pour y parvenir.
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Ps: Je suis une pure jalouse, inquiète et méfiante lorsque je vois mon Propriétaire souhaiter la bienvenue aux nouvelles membres.
A peu près à cette époque, il y a deux ans, ma Maîtresse m'a questionnée au sujet des moments passés avec mon Dominant. C'était sur msn, heureusement cela dit, car
je ne m'y attendais pas du tout. Dans mon esprit, si j'avais plus ou moins réussi à concevoir qu'un couple amoureux ( et équilibré ) puisse partager des moments intimes avec une femme, je n'avais
pas imaginé une seconde qu'il soit possible qu'une femme demande à leur amante commune de quelle manière la soirée s'était déroulée, ce que nous avions fait, si j'avais apprécié, comment j'avais
trouvé Son homme... En fait je ne me rappelle plus vraiment des questions de ma belle I., sans doute parce que j'avais été trop surprise, mais je me souviens fort bien de la manière dont je me
suis retrouvée décontenancée. J'espère que mon Propriétaire aura su mieux que moi répondre aux délicieuses curiosités de ma Maîtresse. Mais avec le recul, je crois que je m'étais trompée
quant aux attentes de ma Propriétaire. Je pensais devoir Lui faire un rapport détaillé de ces deux soirées qui s'étaient emmêlées dans ma mémoire, mais j'imagine que ce n'était pas ce qu'Elle
recherchait principalement. Donc je pense que ma Dominante aurait tout autant, sinon plus, apprécié que je Lui fasse part de mon ressenti. Alors bien sûr cela fait longtemps, mes certaines
choses m'ont marquée plus que d'autres, aussi pour ne pas raconter encore cette histoire, je me contenterai de lister les quelques mots qui expriment le mieux ce que j'ai ressenti dans tout mon
être, en l'occurrence la peur, celle-ci expliquant d'ailleurs pour partie mon excitation, il y avait aussi la curiosité et le désir, sauf qu'au final ce qui me reste le plus c'est le plaisir et
la chaleur, un peu comme dans un rêve érotique mais en beaucoup plus intense. Donc c'était simplement magique, surtout que mon Propriétaire est un véritable Dieu... doux, gentil...
Finalement c'est peut-être mieux que mes Propriétaires ne m'écrivent plus, car je serais sans doute très malheureuse de découvrir que tout ce qu'il y a de merveilleux chez Eux se concentre sur
quelqu'un d'autre que moi. Au moins tant que je ne sais pas, je ne suis pas jalouse. Parfois je me dis que c'est impossible que mes Propriétaires ne soient pas en train de se distraire avec
d'autres femmes, peut-être même avec une soumise en particulier, c'est pénible d'y penser et je préfère ne rien savoir...
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Ce que j'espère actuellement, c'est avoir prochainement des nouvelles de mes Propriétaires ( pour ne pas dire rapidement car ce serait trop déplacé ). J'aimerais tellement pouvoir Leur parler, Les entendre, Les sentir, Les toucher...
En fait mes préoccupations se sont complètement transformées. Avant je m'imaginais malmenée, fouettée et abusée par mes Dominants au fond d'un donjon, alors que désormais je pense essentiellement à retrouver Leur "simple" présence.
Bien sûr mes anciens désirs, même s'ils n'obsèdent plus mes pensées, restent entièrement présents et déterminent ma volonté d'être tôt ou tard utilisée par Leurs soins. D'ailleurs je rêve toujours de devenir l'objet de Leur fierté, c'est-à-dire une belle soumise façonnée selon Leurs goûts et envies conjoints.
C'est juste que mon manque affectif est tel qu'il en devient parfois physiquement douloureux. C'est assez étrange mais c'est comme si mon ventre subissait la déchirure que représente pour moi Leur absence.
Quoi qu'il en soit mes fantasmes endormis sauraient très certainement se réveiller si mes Propriétaires avaient la bonté de revenir vers la chienne indigne que je suis, donc je ne m'inquiète pas outre mesure du peu de lubricité dont je fais preuve ces temps-ci.
D'autre part, peut-être est-ce inconsciemment pour me rassurer, mais j'ai tendance à croire que c'est normal.
"Normal", voilà bien un mot qui n'a rien à faire ici, surtout que son sens parait m'échapper.
Enfin tout cela pour dire qu'aussi vicieuse que je puisse être, je ne parviens pas à Les pleurer tout en laissant libre cours à mon imagination perverse.
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Cela fait déjà deux ans que j'ai eu la chance de faire connaissance avec mon Propriétaire et Son corps absolument divin.
Si ma mémoire est bonne, c'est à deux jours d'intervalle que nous nous étions revus ensuite, c'est pourquoi mes souvenirs sont assez confus. En effet, certains événements de ces deux soirées sont
totalement mêlés dans mon esprit, si bien que je suis parfaitement incapable d'en détailler la chronologie. Mais qu'importe puisque qu'au bout du compte j'en garde toute la magie, avec cette peur
qui m'excitait tellement, j'entends par là celle de ne jamais avoir vu mon Propriétaire et d'arriver chez Eux les yeux bandés, prête à me livrer à Son bon vouloir. Encore qu'à dire vrai j'étais
loin d'être offerte. J'étais plutôt une petite peste capricieuse, faisant ma maligne alors que je n'en menais pas large du tout. Enfin c'était néanmoins la belle époque où je découvrais le
bonheur des chuchotements de mon cher Dominant pendant que je me trouvais aveuglée et pénétrée par Ses soins... Période malheureusement révolue, pour ensuite laisser place à une autre plus
merveilleuse encore, celle où nous étions tous Les trois, où j'étais à la fois dorlotée et présente avant tout pour Leur plaisir.
Comment ai-je pu perdre tout ce bonheur servi sur un plateau d'argent? J'aime mieux ne pas trop y penser, car c'est une douleur bien trop dure à supporter. Ce qui est sûr, c'est que j'ai été
stupide, prétentieuse et désobéissante.
Si seulement j'avais su Les écouter lorsqu'il en était encore temps, peut-être aurais-je beaucoup progressé depuis. J'aime d'ailleurs m'imaginer comme étant Leur préférée, le cou orné d'un beau
collier que je n'ose même plus espérer, avec les traces de quelques coups qui auraient suffisamment marqués ma peau pour me permettre de les contempler encore et encore en attendant d'être de
nouveau convoquée par mes Propriétaires.
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Cependant j'ai bien une ancienne amie qui l'avait trouvé joli, beaucoup moins vulgaire que ce à quoi elle s'attendait... L'image qu'elle avait de moi était d'ailleurs vraiment navrante puisqu'elle m'imaginait m'être fait tatouer un sexe ou quelque chose d'aussi mauvais goût. Néanmoins je suis encore sidérée par le message qu'elle m'avait envoyée peu de temps avant ma décision de couper les ponts, en l'occurrence "t'es à accroc à eux ou quoi?". Une perspicacité admirable je trouve... Cela faisait déjà plusieurs mois que mon corps était orné par mon tatouage et le fait que j'étais à Leurs pieds n'avait manifestement rien d'évident pour elle.
Du reste je me souviens aussi qu'en classe, l'année dernière, une petite conne disait de moi que j'étais sado-maso comme s'il s'agissait d'une insulte. Je n'y vois aucun mal, surtout que contrairement à elle je n'étais pas qu'une petite peste écervelée se cachant derrière la belle morale d'une religion. Enfin ce qui m'avait amusée, c'est qu'une copine de classe était persuadée que l'autre se trompait, que les mots sur ma peau ne pouvaient se référer qu'à une citation d'un livre qu'elle ne connaissait pas encore.
Enfin cette année, à la fac, deux personnes m'avaient demandé si j'étais sado-maso ( quel tact n'est-ce pas ), simplement à cause d'un petit bracelet que je m'étais choisi parce qu'il ressemblait à un collier qu'avait porté ma Propriétaire. Je n'avais pas nié, simplement répondu avec franchise sur le ton de la plaisanterie. Peut-être que si je n'étais pas rejetée mais aimée d'I. et R., ce serait plus facile pour moi d'assumer au quotidien. Mais là je ne suis pas très fière de ma condition de "même pas soumise" abandonnée. A l'inverse, même si je suis attachée à ma vie privée, je serais sans doute bien plus fière de pouvoir me vanter d'être Leur esclave.
De toute manière le plus simple pour moi demeure de préserver mes petits secrets, surtout que je me rends bien compte que je passerais pour une déséquilibrée. D'ailleurs, si mes souvenirs sont bons, salomé avait préféré omettre sa soumission devant le psy, suite à sa tentative de suicide, pour éviter de se retrouver à sainte-anne. Je crois que ce n'était vraiment pas un tort de sa part, car de mon côté je ressens un profond fossé entre tout l'aspect un peu mystique mais hautement respectable rencontré dans mes lectures et le mépris si ce n'est la pitié presque palpables rencontrés dans des contextes plus habituels. En plus je n'ai aucun intérêt à dévoiler ma vie, donc à quoi bon m'y risquer, surtout que je suis très fermée aux critiques infondées, particulièrement lorsque celles-ci portent sur mes vénérables Propriétaires. Ainsi je m'épargne conflits et justifications, ce qui me convient d'autant mieux que je suis déjà très soucieuse et stressée.
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D'autre part, c'est plus ou moins bercée par cette envie légèrement saugrenue que j'ai tâché de boucler mes lettres de motivation pour cet été. Alors forcément, me voyant déjà m'ennuyer à une caisse de magasin ou bien au milieu de vêtements pendant trois mois, j'ai envisagé un emploi qui peut-être me correspondrait mieux. Je ne pense naturellement pas à la prostitution, car autant dire que je préférerais mourir que de laisser une saloperie de mec ( j'entends par là autre que mon vénérable Dominant ) poser ses sales pattes sur moi. Par contre je pense que travailler dans un sex-shop pourrait m'amuser. Déjà quand j'avais une douzaine d'années j'avais adoré rentrer dans tous ceux que je pouvais, que ce soit à pigalle ou à l'étranger, là il est clair que ma timidité s'est envolée et que maintenant je serais curieuse de voir à quel point les autres peuvent être tordus.
D'ailleurs, petite parenthèse, je me souviens avoir été il y a un peu plus de deux ans dans un sex-shop parisien avec des copines. Intriguée par un petit bouquin bdsm, j'ai demandé au vendeur de quoi il s'agissait. Nous avons donc eu droit à quelques renseignements puis le type nous a demandé à une amie et moi si nous étions sado-masochistes. A l'époque, nous avions répondu non avec la plus grande conviction ... je suppose qu'aujourd'hui m'a réponse serait quelque peu différente.
Enfin pour revenir au précédent sujet, je n'ai pas envisagé une seconde que mes Propriétaires m'auraient permis de travailler dans un tel lieu. J'imagine qu'Ils auraient eu peur que je fasse n'importe quoi et que je me laisse embringuer dans des histoires pas possibles avec n'importe qui. Mais je pense qu'encore aujourd'hui cette idée ne Les enchanterait pas même si je n'ai plus grand intérêt à Leurs yeux.
Donc oubliant vite cette première idée, une autre m'est venue à l'esprit. Pour moi le but de mon job d'été étant uniquement de récolter le plus d'argent possible ( de préférence en ne m'ennuyant pas trop car pour moi il n'y a rien de plus insupportable ), j'ai pensé au téléphone rose qui paraît-il est bien rémunéré pour un travail pas franchement pénible. Néanmoins mon Propriétaire m'avait dit autrefois que pour lui ma tête comptait plus que mon cul, alors évidemment Leur avis deviendrait délicat dans ces conditions. Mais enfin je ne suis pas persuadée d'être capable de raconter des histoires vicieuses à un inconnu qui sans doute me ferait pitié, me dégoûterait et surtout ne m'exciterait pas du tout.
Alors peut-être que la meilleure option serait de postuler dans l'entreprise de mes Propriétaires. Néanmoins si mes compétences ( inexistantes ) ne valent certainement rien pour Eux, je n'ose même pas imaginer Les expressions sur Leurs visages en recevant un courrier de ma part stipulant ma recherche d'emploi d'esclave, bien entendu non rémunéré, avec comme liste de tâche non exhaustive le ménage de Leur bureau, la mise à disposition de ma bouche et autres orifices pour usages divers...
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Lorsque j'avais seize ans, j'ai rencontré un garçon de trois ans mon aîné dont je suis tombée très amoureuse. Il va sans dire que depuis que j'ai rencontré mes
Propriétaires les choses sont devenues claires et donc que cette relation appartient au passé. Néanmoins j'y ai récemment repensé et avec le recul j'ai tout de même l'impression que la soumission
que je recherche était déjà présente quelque part en moi, même si bien sûr mes Dominants, et surtout mon cher R., ont levé le voile de mes désirs et en ont fait naître beaucoup d'autres, sans
oublier que je me suis aperçue qu'on ne pouvait décemment pas être la soumise de n'importe qui.
Enfin toujours est-il qu'à l'époque je vivais dans l'optique qu'il ne fallait pas "passer à l'acte" trop rapidement pour espérer vivre une relation sérieuse ( ce que je désirais absolument à ce
moment-là ). Donc obsédée par le sexe que je suis ( Depuis quand? Je ne sais même plus ), j'avais tenu dix jours. Je découvrais et j'en redemandais.
Mais je me suis vite ennuyée. Je crois d'ailleurs n'avoir jamais cessé de me caresser avec fréquence et assiduité, ce qui avait le don de vexer mon ancien amoureux, qui n'ignorait pas mon goût
pour les plaisirs solitaires et cela même juste après avoir joué avec lui.
Toujours est-il que j'avais envie de m'amuser, mais il refusait d'accéder à mes demandes. Je me rappelle des mots crus qui s'échappaient de la jeune fille pas franchement innocente que j'étais,
tels que "prends moi comme une pute" et j'en passe. Lui était limite choqué, m'aimant trop selon lui pour pouvoir me traiter ainsi. J'admets toutefois très volontiers qu'il n'y a rien de très
élégant à s'exprimer ainsi, mais au fond ce n'était pas évident de lui faire comprendre ce que je voulais.
Enfin face à ce triste ennuie des moments sans imaginations, silencieux, malhabiles et plutôt courts ( enfin mon tort a tout de même été de simuler, mais difficile d'être cruelle avec quelqu'un
qu'on aime ), je n'ai pas tardé à aller voir ailleurs.
Il l'a appris et quand il a vraiment eu le sentiment que je me moquais de lui ( au bout de combien fois?? ), m'a averti qu'à mon retour de la sortie avec ma classe au Chenaillet, il me
giflerait.
J'avais peur mais à mon retour je l'ai tout de même suivi chez lui. J'ai détesté cette situation humiliante, à attendre la chose promise. Avec le recul j'aurais préféré refuser, car au bout du
compte je n'avais fait que gentiment accepter ma punition. Cependant puisqu'il m'aimait apparemment trop pour me faire mal, le fameux coup a franchement eu des airs de caresse pour ne
pas dire de farce, sauf qu'en eux-même l'acte et la situation m'avaient dégoûtée.
Du reste si je suis une personne plutôt affectueuse, j'aimais aussi beaucoup lui attribuer des surnoms pour le moins ridicules... or je ne m'explique toujours pas le choix de "mon petit chien".
Il n'a pas apprécié et refusé que je l'appelle ainsi de nouveau.
Mais au fond j'ai fini par le traiter ainsi. C'était un ange avec moi, plié à mes quatre volontés. Je me revois encore passer mes nuits sur netechangisme ( merci à mes Propriétaires de
m'avoir sortie de mon addiction à ce site totalement sordide ), à le gêner avec le pc puisqu'il essayait de dormir à côté, pour finalement me servir au lit le repas de midi qu'il
m'avait gentiment préparé pendant que je dormais.
Je pense que beaucoup de filles auraient été heureuses d'avoir un copain aussi adorable... mais moi je m'ennuyais au possible. Finalement je l'ai quitté pour vivre quelques relations avec ou sans
lendemain, mais toutes minables en tout cas, avant d'avoir la chance de Les rencontrer.
Aujourd'hui je me sens incomparablement mieux et cela même en dépit du manque d'Eux qui quelque part me gâche la vie. J'ai l'esprit au clair à présent, c'est déjà bien. Après mes cavalcades qui
m'ont rendue de plus en plus malheureuse et renforcé un dégoût de moi-même qui était vraiment très présent, mes Propriétaires m'ont très vite réparée et pas plus d'un mois après notre première
rencontre sur internet, j'ai cessé d'offrir mon corps au plus insipide crétin se trouvant sur mon chemin. D'ailleurs je dois dire que j'en suis très contente et que je trouve même cela très
valorisant.
Au début je n'étais toutefois pas très emballée à l'idée que mes Propriétaires me réservent pour Eux seuls et j'espérais qu'Ils m'auraient offerte à toute une bande de mecs... C'est
décidément fou comme j'ai changé du tout au tout, car désormais je considérerais comme un grand honneur le fait qu'I. et R. ne m'offrent pas ( en particulier à
des hommes ) et j'en suis même arrivée à une véritable peur que cela arrive, notamment parce que cela me donnerait le sentiment que mon corps a été souillé et que mes Propriétaires ne
pourraient nécessairement plus désirer me toucher ensuite.
Finalement j'en arrive à me demander si je suis totalement folle... mais peut-être suis-je simplement une "détraquée sexuelle" ( cf les propos de Pascal, un ami de mes Propriétaires que
R. avait bien voulu me rapporter ).
Leur propriété, qui ne peut qu'approuver cette citation si justement vraie: " L'esclave a sa vanité, il ne veut obéir qu'au plus grand des despotes."
En regardant des photographies d'Eux dans l'après-midi, j'ai eu particulièrement envie de toutes les sauvegarder afin de Les réunir en un beau cd que j'aurais
ensuite fait développer. Ainsi j'aurais pu Les voir tout le temps, quand j'en ai envie, avec le toucher du papier qui me semble bien plus chaleureux qu'un écran d'ordinateur même s'il reste très
loin d'être à la hauteur de Leur présence. Ma tendresse pour Eux n'est quant à elle pas virtuelle et j'aimerais pouvoir Les contempler lorsque je le désire, comme le ferait la plupart
des personnes qui possèdent sur elles les clichés de leurs êtres aimés.
Sauf que j'ai l'impression qu'Ils seraient furieux si je possédais chez moi un tel album. Or je me dis toujours qu'il n'y a aucun risque, pas la moindre raison que ma famille tombe dessus ou
qu'une catastrophe se produise... mais je sais aussi qu'en la matière je suis plutôt malchanceuse. Donc je pourrais très bien sauter le pas et me dire que tout cela serait sans conséquence sauf
qu'en même temps je serais l'unique personne qui puisse en tirer plaisir, tout en n'ayant aucune garantie que mes Propriétaires n'auraient pas un jour à payer pour mon imprudence.
Donc je me montrerai raisonnable bien entendu, mais je trouve extrêmement frustrant de ne pas pouvoir m'approcher davantage de tant de beauté. Lorsque mes yeux se posent sur Leurs
images, ceux-ci ne se contentent pas de Les regarder, ils Les admirent. Je ne trouve pas les mots qui conviennent pour Les décrire, car je crois qu'ils n'existent pas encore. Ce que je vois est
trop parfait, trop divin pour être raconté. Mais je pense aussi que je ne Les vois plus seulement avec mes yeux, car si ces derniers Les savourent avidement, c'est aussi tout mon être qui fond
devant Eux. Des belles choses j'en ai vu, des hommes et des femmes superbes également, mais rien ni personne qui auparavant ait fait naître en moi pareille flamme.
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Je n'irai pas jusqu'à dire cela car je prends malgré tout un plaisir certain à tenir mon lieu d'expression. Le voir devenir un "vrai journal" ayant un sens ( pour moi tout du moins ) et qui s'étoffe au fil des mois est vraiment essentiel pour moi, surtout que sans la réalité de celui-ci j'aurais peut-être plus de mal à y croire encore, car il me rappelle que cette relation n'est pas qu'un rêve lointain. D'autre part il constitue à lui seul un lien entre Eux et moi, d'autant plus que mes Propriétaires me permettent volontairement de continuer à le faire vivre dans la mesure où Ils ne l'ont pas fait disparaître. Enfin moi qui aurait aimé un journal sur papier, compte tenu de mon écriture affreuse et surtout des circonstances, je ne peux qu'être soulagée par ce choix de mes Propriétaires.
Enfin toujours est-il que je me demandais quels avaient été mes véritables efforts durant tout ce temps. Or si attendre sagement mes Propriétaires que j'aime plus que tout me semble naturel et évident, je dois dire que me tenir au "récit d'une jeune soumise qui découvre les plaisirs du SM et de la domination avec un couple amoureux" n'a plus rien de simple et évident. Alors parfois je suis très inspirée et alors tout va bien, mais dans le cas contraire commence à naître en moi l'appréhension de n'avoir rien à dire.
Je pense m'être, sans fausse modestie, pas trop mal débrouillée jusqu'ici, mais si j'ai souhaité évoquer ce sujet aujourd'hui, c'est parce qu'en me disant qu'il était temps que j'écrive dans mon journal afin de respecter mon engagement d'y écrire au moins une fois par semaine, je me suis pour la n-ième fois retrouvée face à l'absence d'idée quant au sujet sur lequel porterait mon nouvel article. J'aurais trouvé autre chose à écrire, j'ai toujours trouvé jusque-là, mais il m'a semblé bon d'évoquer cet obstacle que je rencontre très fréquemment.
Bien entendu, il va sans dire que ce serait incomparablement plus simple pour moi de m'occuper de mon cher journal s'il pouvait être nourri par nos jeux et nos dialogues. Toutefois cela ne m'ôte pas la satisfaction d'en prendre soin "envers et contre tout" et par ailleurs je ne peux que constater que ce lieu est l'une des choses ( si ce n'est même la chose ) que je fais de mieux dans ma vie. En effet, outre le fait que je le fais pour nous, mes Propriétaires et moi, je m'y tiens et m'y tiendrai "jusqu'au bout". Evidemment je ne sais pas quel est le "bout" que j'évoque, mais j'entends par là que je n'ai pas abandonné à la première embuche.
Leur propriété reconnaissante, qui tient très fort à Eux et qui a très envie de s'occuper encore et encore de cet endroit, tout en espérant que celui-ci prendra tôt ou tard une tournure à la fois plus festive et concrète.
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