Offerte à Eux : le Journal d'une jeune soumise

Cher I., cher R.,

Je souhaitais vous remercier du fond du coeur de m'offrir la chance de vous revoir... Vous n'imaginez pas comme je suis heureuse en pensant qu'enfin je vous reverrai, surtout que vos charmantes petites têtes et vos délicieux petits corps me manquent énormément, tout comme vos paroles dont j'aime tant m'abreuver ainsi que vos ordres que je chéris tout particulièrement.

Naturellement, je sais aussi que si votre décision n'est pas ferme et définitive, l'impression que je vous donnerai ce jour là sera déterminante. Même si je suis très inquiète, je pense pouvoir être sereine quant aux milles et une façons dont vous pourriez essayer de me chercher des failles. Bien sûr, je ne suis pas parfaite, loin de là même. Par contre, je suis tout ce qu'il y a de plus sincère lorsque je vous promets que je ne vous trahirai pas. Malheureusement, je ne crois pas être en mesure de pouvoir vous le prouver en l'espace d'une unique rencontre.

Je prie pour que nos retrouvailles ne soient que les prémisses d'une belle et passionnante aventure. En fait, même si vous deviez me dire en face que vous ne voudriez plus jamais avoir affaire à moi, je crois que je pourrais m'accrocher à vos pieds pour ne pas vous laisser partir, et cela même si nous nous trouvions dans un café "normal". Franchement je ne supporte pas l'idée de pouvoir vous perdre au point d'en pleurer presque à chaque fois que cela me vient à l'esprit.

Vraiment, je vous en prie, ne m'abandonnez pas. Depuis que vous êtes apparus dans ma vie, je ne peux plus me passer de vous. Aussi douloureuse soit l'attente, je me sentais prête à patienter mais maintenant que la situation se précipite, j'ai trop peur de voir tous mes espoirs se briser.

Même si je vous suis sincèrement reconnaissante de ce que vous comptez m'accorder, d'autant que cela me fera extrêmement plaisir de vous revoir, je sais aussi que je ne parviendrai pas à m'en contenter si cela devait s'avérer nécessaire car quelques dernières heures avec vous ne pourront jamais pallier à mon immense besoin de vous.

Etre votre soumise est essentiel pour moi et je refuse de me résoudre à ce qu'il n'en soit pas ainsi. Pas par caprice bien sûr, mais simplement parce que c'est extrêmement important pour moi Tous les supplices que vous pourriez m'infliger, aussi vicieux puissent ils être, me combleraient indubitablement. Ce serait pour moi une fierté et également une sorte de récompense à ma bonne conduite que de mériter d'être frappée par vos soins.

Il y a six mois je ne comprenais rien, pas même que l'on puisse être heureuse d'être esclave. Votre venue dans ma vie a d'abord susciter en moi de la réticence, puis ma curiosité et enfin un désir devenu nécessité de vivre tout ce dont nous avons tant parlé..

J'ai hâte de vous revoir car vous me manquez comme ce n'est pas permis, mais je suis absolument incapable de voir tout mon monde s'écrouler alors je ne cesse de prier pour que vous soyez cléments avec moi, surtout que je suis sûre que vous en seriez finalement heureux vous aussi.

E.

Ce message de mes propriétaires est un magnifique cadeau qui est arrivé au moment où mon besoin d'eux devenait le plus insoutenable. Même si le silence et l'attente sont particulièrement difficiles, la perte d'espoir et l'incertitude demeurent pour moi le pire de tout.

Encore maintenant, la situation est compliquée et cette échéance de leur décision m'angoisse terriblement. J'ai peur de savoir...je me demande ce que je deviendrai s'ils ne souhaitent plus rien faire de moi.

Il y a tant de choses que j'ai envie et besoin de vivre avec I. et R., tellement de choses que j'aimerais partager avec eux. J'ai conscience que mes mots sont forts mais je me sens asphyxiée par cette séparation.

Je sais bien qu'il serait tout à fait utopique de songer à rester leur propriété pour toujours mais cela ne m'empêche pas de désirer très sincèrement qu'ils me gardent encore le plus longtemps possible.

Il y a bien trop de choses à vivre avec des êtres aussi merveilleux qu'eux pour que ma passion puisse disparaître. Cela me fend le coeur d'être obligée de me dire que je n'aurais vu I. en tout et pour tout que trois fois dans ma vie.

Pourtant ces moments furent tout aussi rares que précieux mais je ne peux pas me satisfaire d'aussi peu. Sans doute qu'en vieillissant, je considérerai mon aventure avec I. et R. comme un délicieux souvenir qui aura marqué ma vie et aura eu une influence sur celle-ci.

Quoi qu'ils puissent choisir, je les considérerai avec tout le respect qu'ils méritent sans jamais renier mon tatouage ni ce qu'il suppose. En revanche, même si je tiens absolument à garder pour mes propriétaires une place de choix dans ma mémoire, je ne vis que dans l'espoir de vivre cette relation au présent.

Je tiens tellement à eux.... lorsque je les ai connu, ma vie était plus que bancale si bien qu'ils se sont naturellement placés en piller dans celle-ci. Effectivement, je suis jeune et qui plus est fragile mais avec eux je me sens forte et courageuse.

Toutes les choses qui emplissent mon esprit d'eux représentent quand même beaucoup, c'est indéniable. Toutefois je ne suis pas prête à être abandonnée... mais est-il vraiment possible de l'être un jour?

Je veux devenir une femme auprès d'eux, je veux me construire grâce à eux... avec I., j'avais la chance d'avoir à la fois un superbe modèle mais aussi une adorable Maîtresse qui aurait certainement réussi, accompagnée de son tendre à R., à faire de moi une belle petite chose obéissante.

E.

Avant même de connaître I., je brûlais d'envie de la découvrir tant R. m'en avait fait les éloges, mais aussi simplement parce que nos rares discussions m'avaient toujours laissée songeuse.

C'est ainsi que notre première rencontre fut largement à la hauteur de mes espérances. Je me souviendrai toujours de cette douceur qu'il m'a été donnée de toucher, même si je dois bien admettre que je ne savais pas trop comment faire. Mais le cœur y était et I. s'est merveilleusement bien occupée de moi. Je repense encore aux délices de ses doigts, sans doute avec plus de plaisir qu'elle... Aujourd'hui encore, je rêve de pouvoir revivre un tel moment, seule entre ses mains. Même ensuite, j'ai malgré tout eu le plaisir de jouer avec sa voluptueuse poitrine que j'adorerais pouvoir lécher et caresser de nouveau.

Notre seconde rencontre fut celle de mes tous premiers coups. Je garde un souvenir assez magique de ce jour où je me suis retrouvée complètement nue dans leur salon, exposée à leurs regards. C'est alors que ma propriétaire m'a fait le charmant bondage dont je garde quelques photos mais surtout de superbes impressions. Encore que l'un des moments qui m'a le plus marquée ce jour là fut le douloureux bonheur d'être frappée tout en m'empalant sur mon propriétaire...

Ensuite, notre dernière rencontre s'est révélée être pour moi la plus merveilleuse car j'ai eu la chance de découvrir I. en vraie femme fatale qui pourtant m’attendrissais beaucoup. Ce jour là, je n'ai pas eu le sentiment d'être épargnée... mais quelle chance j'avais. Leurs marques me manquent énormément. Je n'ai plus la moindre petite trace rosée sur mes fesses qu'ils s'évertuaient pourtant à me faire avec tout ce que j'aimais. Je donnerai cher pour recevoir de nouveau un tel cadeau... si j'avais été digne d'eux, sans doute m'en feraient-ils encore l'honneur. Je repense aussi très souvent à ce moment où j'ai eu envie d'embrasser les pieds de ma Maîtresse, mais aussi à mon sourire probablement un peu sot lorsque je la regardais naïvement et qu'elle m'a ordonnée, non sans élégance, de baisser les yeux. Ces quelques mots résonnent encore dans ma tête, tout comme ses demandes de me tenir droite que j’exécutais jusqu'à ce que cela me sorte de l'esprit mais même si cela n'excuse rien, je dois quand même admettre qu'il n'est pas simple de se détacher de dix-huit ans de mauvaises habitudes.

Cela fera bientôt deux mois que je vis dans l’espoir de revivre un jour avec eux ce qu'ils souhaiteraient m'accorder. Par moment, j'ai l'impression de vivre dans l'attente exclusive de les retrouver et ce n'est pas sans difficulté que je m'efforce de prendre sur moi pour ne pas totalement sombrer dans une attitude destructrice à mon égard, comme je suis très douée pour le faire.

Pour retrouver ces doux moments de bonheur intense, mais aussi tout l'épanouissement que je trouverais en leur appartenant, je suis prête à sacrifier tout le temps qui pourrait être nécessaire puisqu'il n'y a finalement aucun effort à faire pour être sage et dans un état d'attente permanent lorsque c'est la seule chose qu'on souhaite pour compenser l'absence. Au moins, je trouve le plaisir de ne plus me décevoir et j'y trouve une certaine consolation. Il va sans dire que le gâchis que j'ai provoqué me scie totalement de douleur mais au moins j'aurais peut-être réussi à leur montrer que pendant quelques mois j'aurais été capable de leur plaire.

E.

Dans mon immense chagrin, je trouve beaucoup de temps pour repenser à ce que j'ai fait et à ce que je pourrais faire pour vous plaire. Il est évident que je ressasse assez souvent mais il me semble difficile de ne pas tourner en boucle avec une situation aussi figée.

Je suis extrêmement inquiète à l'idée que ce long silence ne vous laisse en fait tout le loisir de vous détacher encore de moi et non de me désirer à nouveau. Du coup mon angoisse devient très violente et se ressent de plus en plus.

Toutes les nuits, je me réveille plusieurs fois et dans ces moments là, je ne pense qu'à vous et je m'en veux. Vous me hantez jusque dans mes rêves dans lesquels je vis de terribles et cruels abandons.

En outre, j'ai tendance à voir mes chances de vous retrouver qui s'amenuisent avec le temps et même si je n'ai finalement jamais signé mon malheureux contrat, je m'attacherai à en respecter l'une des clauses ( bien que je rêve de pouvoir toutes les respecter), à savoir celle concernant ma future vie sexuelle. Je nous promets donc, à vous comme à moi, de ne jamais avoir d'autres Maîtres que vous.

Par contre, je ne suis pas prête à renoncer à vous. Je suis au contraire déterminée à me battre bec et ongles pour retrouver cette position que vous m'aviez si gratuitement offerte. Aujourd'hui, j'aimerais vous retrouver pour que vous fassiez de moi votre esclave, avec toute l'intransigeance que vous pourriez désormais avoir, et moi, avec toute la servitude que je me dois de vous donner.

Quelque part, je n'ai jamais été aussi soumise que dans le silence et dans le malheur de votre absence, ce qui ne vous rassure certainement pas. Mais au fond je suis vraiment très jeune et bien que j'ai vraiment ressenti ce désir de vous appartenir, j'étais probablement incapable de me montrer à la hauteur.

Pour moi cette terrible épreuve me permet de découvrir une intensité dans la soumission cérébrale que j'ai frôlé sans même la soupçonner réellement. En signant mon contrat, je me serais certainement engagée dans une histoire bien trop lourde pour moi.

J'imagine que vous êtes en train de vous demander pourquoi je vous fais de telles confidences et la réponse est bien simple. Avant, pour ne pas vous perdre et pouvoir vivre cette aventure que je désirais tant, je me suis laissée croire que j'y arriverais.

Il est évident que j'avais tort et que je me voilais totalement la face. A présent je ne cherche plus à me convaincre de quoi que ce soit. Cette déchirure dont je suis responsable m'a fait prendre conscience que mon désir de vous appartenir n'est pas qu'un jeu où les nouvelles expériences sont reines.

A l'époque, je n'étais pas prête à vous faire totalement don de moi, et encore moins de mon esprit. Bien que je sois très attachée à réussir ma vie professionnelle, il n'en est pas moins que je voudrais vous consacrer tout le reste de mon temps libre.

Mettre mes connaissances entre parenthèses pour ne me consacrer plus qu'à vous n'est en aucune manière un problème. D'ailleurs mon isolement actuel m'y pousse sans même que l'une de vos demandes n'en soit à l'origine. Qui plus est, je suis frappée par l'indifférence et l'ennuie vis-à-vis des personnes qui m'entourent.

Toutes les minettes aux jolies fesses de ma classe me laissent de marbre, la seule chose que je me dis parfois, c'est que mon propriétaire serait au paradis au milieu de toutes ces personnes bien plus candides que moi qui pourtant doivent me trouver sage et discrète. Même si je n'ai pas la moindre envie de les toucher moi-même, j'aurais été heureuse de vous en apporter une.

Curieusement ma jalousie s'est aussi beaucoup estompée, sans doute parce que j'aimerais privilégier vos plaisirs avant les miens. Somme toute, vous voir comblés grâce à moi serait sûrement l'une des plus belles choses que je pourrais vivre avec vous.

D'autre part, même si je m'évade de ma peine pour imaginer de superbes projets, leur non faisabilité me ramène sans cesse à mon sort en un cycle incessant.

Je voulais aussi vous dire que durant tout ce temps, j'ai pu de découvrir le site de Salomé et Mastermind car le tatoueur m'en avait parlé. Ce dont je me rends compte, c'est que l'unique chose que je leur envie est la perfection avec laquelle cette jolie soumise a su rendre son Maître heureux et fier de la posséder.

Sans vouloir devenir un mythe en la matière, je désire quand même le plus profondément du monde devenir un jour la plus parfaite soumise que vous puissiez espérer.

J'ai un peu honte de vous le dire, mais c'est pourtant avec la plus grande sincérité que je vous le confie. Au fond, même si j'ai agis comme une garce écervelée, ces actes appartiennent au passé et cette rupture en a marqué la fin pour moi, bien que j'en paye encore horriblement chèrement les conséquences. C'est aussi pour cela que je peux parler d'un avant et d'un maintenant.

Dorénavant, j'ai parfaitement conscience de la portée de mes promesses et je suis absolument certaine que les engagements dont je fais preuve ne se finiront jamais par une trahison mais plutôt par un abandon de votre part que je n'aurais pas provoqué.

Si vous reveniez vers moi, vous n'auriez vraiment pas à vous demander combien de temps cela durerait car je ne veux surtout pas que cela se finisse. Par ailleurs, ce n'est pas la détresse qui me fait écrire tout ceci puisque je distingue parfaitement ce que je pourrais vous dire sous le coup de l'émotion et ce que je désire tout au fond de mon être.

J'espère vraiment que vous penserez à ce que je viens de vous écrire car le contenu de cet article s'avère extrêmement important à mes yeux. Pour finir, j'aimerais par dessus tout que vous n'oubliez pas que pour moi, quelque chose à changer et m'a rendue très différente. Ce quelque chose que j'ai essayé de vous définir n'est pas une grotesque fabulation de mon imagination mais bien une réalité. A présent, je ne cherche plus à me convaincre de quoi que ce soit car je sais de façon indubitable que je ne fais plus aucune erreur en vous affirmant que je suis capable de m'offrir à vous sans conditions ni retenues.

Au fond, je suis déjà à vous bien que vous ne l'entendiez plus ainsi.

Votre esclave à jamais.                                                                 

En rentrant des cours cet après-midi, je me suis empressée, comme chaque jour, d'aller guetter l'éventuel contenu de ma boite mail.

Lorsque j'ai vu qu'il y avait un message, j'ai d'abord pensé qu'il ne pouvais pas provenir d'I. et R. mais rapidement, je me suis apperçue que je faisais fausse route.

C'est alors que j'ai pris peur. Sur le coup, j'ai été plus choquée qu'heureuse. Je ne m'attendais en effet pas à recevoir quoi que ce soit d'eux, donc en voyant cela, une terrible angoisse m'est survenue à l'idée de devoir y lire une éventuelle demande de me voir disparaître.

Par bonheur, je n'ai pas eu à lire ce que je redoutais tant. Au contraire, dans leur extrême bonté, I. et R. ont voulu me rassurer, ce qui finalement a eu un bon effet malgré mon inquiétude préliminaire.

Bien que rien ne soit arrangé, je me rends quand même compte qu'eux aussi pensent encore à moi, ce qui me permet quand même de soulager un peu mon esprit.

Tout me manque d'eux, que ce soit leurs délicieux petits corps, la manière avec laquelle ils s'occupent si bien de moi, mais aussi leurs esprits riches et passionnants. Ce sont de véritables trésors auxquels j'ai eu l'immense plaisir de pouvoir goûter. Le problème, lorsque l'on goûte à de telles perfections est qu'ensuite on désire toujours les retrouver et que l'on a énormément de mal à y renoncer.

C'est d'ailleurs pour cela que je m'attache encore tant à les récupérer. Face à leurs doutes et à leurs appréhensions, je suis évidemment désarmée. J'espère simplement que le temps jouera en ma faveur et qu'il ne desservira pas, au contraire, mes minuscules chances de les retrouver.

Quoi qu'il en soit, j'ai complètement failli à toutes les règles essentielles qui régissent une relation sereine et c'est bien pour cela qu'aujourd'hui, j'en paye chèrement les conséquences.

Payer pour ce que j'ai fait n'est aucunement un problème, j'aimerais d'ailleurs profondément les voir me punir aussi cruellement qu'ils pourraient le juger utile. Pouvoir me repentir et me libérer de cette torture se ferait sans doute par un tel passage.

A vrai dire, je ne sais pas trop ce qui pourrait réussir à tempérer cette situation. Par bonheur, I. et R. sont pleins d'imagination et de fantaisie, ce qui mêlé au vice et au désir de vengeance pourraient sans doute leur donner d’excellentes idées de sévices.

Malgré tout, je ne m'emballe pas car il n'était pas du tout question d'un potentiel pardon. Cependant, il y a quand même un aspect positif qui demeure évident. Comme je l'ai dit, I. et R. prennent la peine de me lire sans chercher à me rejeter définitivement. Bien sûr, je ne suis toujours pas rassurée, mais je peu au moins me raccrocher à cela.

A vrai dire je n'ai plus le choix. Je suis bien forcée de me consoler avec le peu qui me reste. En tout cas, mes propriétaires me manquent affreusement et leur absence me coûte énormément. Je suis comme un animal abandonné. Hier je me suis surprise à désirer être leur animal de compagnie. C'est sans doute curieux mais à leur pieds, je suis heureuse.

E.