Offerte à Eux : le Journal d'une jeune soumise

Lors de cette soirée du réveillon, j'ai fait la connaissance d'une jeune femme délicieuse. Lors de son arrivée, j'étais sagement assise dans un canapé. Puis je l'ai vue, très grande, brune, avec des jambes qui comme celles de ma Maîtresse n'en finissaient pas. Bien sûr, nul n'arrive à la cheville de mes Propriétaires, mais à défaut de Leur véritable présence, la compagnie d'une femme qui physiquement ressemble à ma Maîtresse ne m'a pas laissée indifférente, loin de là, en témoigne mon string qui a fait les frais de mon ébauche d'excitation. Mais naturellement, je n'avais rien à faire de cette jeune femme en soi, c'était uniquement cette ressemblance qui m'a fait frémir dès son apparition dans mon champ de vision. Toutefois mon impression est assez mitigée, car si j'ai apprécié la présence de cette pâle imitation de ma charmante Propriétaire à moi, je n'en suis pas moins frustrée voire déçue car ce n'était pas vraiment Elle.

Donc finalement, au beau milieu de cette nuit de Noël, je pense encore très fort à Eux. D'ailleurs, si mes Propriétaires ne me manquaient pas, je crois que je n'aurais pas perçue cette ressemblance qui après-coup me semble plutôt tirée par les cheveux.

Leur propriété

J'avais entendu dire que privé de sexe au bout de plusieurs mois, les désirs finissaient pas s'amoindrir... ce n'est vraiment pas mon cas. Sans compter que privée de mes caresses libératrices, je ne peux plus calmer mes envies et mon état est sans doute proche de celui d'une chienne en chaleur.

Mon pauvre minou est là, tout seul, Les suppliant de venir à son secours. Ce n'est même pas une image, mon sexe me rend vraiment dingue ( à moins que ce ne soit ma tête?).

Je n'aime pas réclamer, ni supplier pour mon seul plaisir, mais je suis littéralement obsédée et je serais prête à Les payer pour qu'Ils daignent me toucher rien qu'une petite fois. Mais mes Propriétaires ne sont pas à vendre... dans la mesure où ma Maîtresse a refusé de se faire payer par un chanteur très talentueux, je peux oublier cette idée complètement saugrenue.

Certes, je suis capricieuse, mais je n'en vis pas moins un enfer, que ce soit pour être privée des plus délicieux amants qui soient, de mes Propriétaires tordus et pervers ou plus simplement des Etres merveilleux et passionnants avec lesquels il est impossible de s'ennuyer mais toujours possible de se cultiver.

Leur propriété

Depuis plusieurs mois, j'avais prévu de faire une surprise à mes Propriétaires par le biais d'un colis que je Leur aurais fait porter. C'était important pour moi car je comptais Leur offrir le joli martinet qui s'ennuie dans mon armoire depuis presque un an, mais aussi y joindre mon contrat de soumission, nouvellement écrit pour un renouveau de notre relation.

Cependant je n'en ferai rien, car à n'en pas douter mes Propriétaires pourraient considérer cet acte comme une volonté de ma part de prendre Leurs décisions. En outre, je ne suis absolument pas prête à essuyer un échec, d'autant plus que je voyais ce colis comme l'ultime carte que je pouvais jouer.

Je devais me tromper, mis à part Leur écrire, je ne peux strictement rien faire. Dans le cas contraire, lorsque je veux agir davantage, j'ai le sentiment de dépasser les bornes, comme si je désirais avoir la main mise sur Leur pouvoir de décision.

Bien sûr je souhaite susciter chez Eux quelques réactions positives, mais c'est trop complexe et délicat pour moi. De plus I. et R. sont vraiment talentueux tandis que moi je manque de finesse et de subtilité, ce qui me dessert évidemment en dépit de mes efforts. Rien n'y fait, je ne parviens pas à Leur donner envie de me revoir.

Mais je suis par ailleurs dépassée par cette situation, car si mes Propriétaires se cantonnent au plus grand silence, il n'en a pas toujours été ainsi. J'ai en effet reçu quelques messages de Leur part dans le passé, certains m'avaient même semblé très encourageant. En effet, je me revois encore décontenancée, pleurant dé joie et d'émotion lorsqu'Ils m'avaient prévenu qu'Ils souhaitaient me voir.

Alors non seulement nous ne nous sommes jamais revus, mais en plus je ne suis pas capable de réveiller chez Eux la simple envie de me donner de Leurs nouvelles. C'est douloureux comme situation, de pleurer Leur absence et me heurter en plus à Leur indifférence face à ma souffrance.

Seulement je ne peux rien faire de plus, quoi que je fasse je fais mal. Je ne veux pas que mes actes puissent se voir mal interprétés, donc pour le moment je ne vais rien faire en me contentant de patienter. Mes Propriétaires savent que je Les attends donc je ne peux pas croire qu'Ils persistent ainsi à me laisser dans le silence. Je suis convaincue qu'I. et R. ne sont pas assez cruels pour me laisser souffrir ainsi juste pour le plaisir de me voir payer. En outre s'Ils savaient vraiment ce qu'Ils désiraient, je présume qu'Ils prendraient la peine de me le faire savoir. En conséquence, j'en déduis que rien n'est décidé. Peut-être est-ce mieux ainsi, même si je suis malheureuse sans Eux.

J'espère que ma patience fera que ce silence de Leur part deviendra une mauvaise période révolue, occultée mais dont je n'oublierai pas l'enseignement.

Leur propriété

Ce matin, l'une de mes professeurs nous a dit tout simplement que tel médecin était son maître... dans mon cas cela surprend toujours même si j'entends bien qu'elle n'est que sa disciple et non pas son esclave ( encore que rien n'est sûr). Toujours est-il qu'elle nous a affirmé que ce serait bien pour nous si durant nos études nous parvenions nous aussi à nous en trouver un. Mais pour ma part, j'en ai deux ( où plutôt j'aimerais infiniment qu'Ils le soient) et pour cela je pense être particulièrement chanceuse.

Cependant, si j'apprends que mes Propriétaires ont une nouvelle soumise, je suppose que j'aurais bien du mal à le supporter, surtout que si I. et R. choisissaient une autre femme ( je présume que je dois me considérer comme telle puisque je me fais de plus en plus "traiter" de madame), cela signifierait évidemment qu'Ils me considèrent comme moins bien qu'elle. Mais je sais aussi que notre situation est délicate et que le jour tant espéré et attendu où Ils souhaiteront dresser une petite soumise, et bien il se pourrait très probablement que Leur choix se porte pour quelqu'un avec qui le terrain serait neutre à la base et non ternis d'un passé douteux.

Leur propriété qui ne demande qu'à obéir

Pour des raisons de commodité, un jour par semaine, je suis hébergée chez un membre de ma famille. Or c'est un jour, ou plus précisément une nuit, tellement pénible que mes propriétaires, s'Ils avaient voulu me traiter comme une esclave, auraient eu du mal à m'en faire subir autant ( je plaisante bien sûr, je sais que cela pourrait même être bien pire, sauf qu'avec Eux cela me rendrait heureuse).

En fait, vu que l'appartement est minuscule, je dors dans la cuisine. D'ailleurs, moi qui n'apprécie guère le camping, c'est pourtant sur un tapis de sol et dans un sac de couchage que j'ai dû dormir. Sans coussin pour ne rien gâcher. Mais vu que je suis tordue, si je déteste est privée de confort, au fond cela ne me dérange pas outre mesure. La fatigue mise à part, cela devient même un moment presque privilégié pour penser à Eux ainsi que pour me rappeler ce que je suis. Evidemment le contexte est sans rapport et ma logique me dépasse moi-même, mais je n'y vois aucun mal puisque le seul contentement que j'en tire est malgré tout entièrement lié à mes propriétaires.

D'une manière plus générale, j'ai tendance à toujours tout ramener à Eux. I. et R., s'Ils ne font plus rien pour depuis un petit moment déjà, parviennent cependant à m'apporter  beaucoup. En effet, je suis malheureuse d'être privée d'Eux, ce qui est un fait indéniable. En revanche, je mentirais en affirmant que notre relation actuelle ne me fait que du mal dans la mesure où ma vie personnelle s'est grandement améliorée depuis Leur arrivée dans ma vie. Pour preuve, si je suis relativement fauchée, je ne tiens plus à me prostituer pour autant...

Leur propriété